Salut les Grognards,Suite de la Mini-campagne Landshut :
Après s’être installée dans les faubourgs de Landshut (pas de CR du scénario faute de photos, Patrice a fait un CR vidéo), l’armée française se prépare à bouter définitivement les autrichiens hors de Landshut et couper les V et VI corps du gros de l’armée de l’Archiduc.
Côté français : 2 régiments à 3 bataillons dont 1 d’infanterie légère sont en charge de la difficile mission de traverser le dernier pont et d’occuper Landshut. Ils sont appuyés par une batterie à pied de 6 et un régiment de hussards.
En face, les autrichiens ont également 2 régiments à 3 bataillons (30 vétérans bataillon du Colonel/30 réguliers/20 réguliers) et une batterie de 2 pièce de 6.
Le général français envoie directement les 3 bataillons du régiment de léger à l’assaut du pont et de sa porte. La batterie de 6 est placée à gauche du pont, face à la plaine et doit faire taire l’artillerie adverse avant que le pont ne soit pas balayé par son tir.
Des voltigeurs détachés du régiment de ligne sont également alignés pour fixer le feu d’une partie de l’infanterie adverse.
De son côté, Von Patoche déploie un régiment dans Landshut et un autre à sa droite (face à l’artillerie française). Il compte faire avancer son artillerie pour prendre le pont en enfilade, appuyé par le feu d’un de ses régiments dont un bataillon ou deux pourraient venir renforcer l’autre régiment en ville.
Face au feu de l’artillerie française, il dételle et engage un duel d’artillerie plutôt que de prendre le risque de se faire démonter.
Après un début pitoyable (0 touches sur la première volée), l’artillerie française démontre une nouvelle fois sa supériorité : en 2 tirs de batteries bien ajustés, les pièces autrichiennes sont vaporisées. Par la suite, un régiment bien entamé par le feu cumulé de l’artillerie et des voltigeurs (12 tireurs d’Elite à 10/11 pas ça fini par gratter… surtout quand les dés tombent bien !) fuira, se rétablira mais sera finalement éparpillé par le feu.
Au centre, les carabiniers du 1er bataillon de Légère ont pris 2 tours pour traverser le pont, et démonter la porte du pont.
Le tour suivant, une avance tactique et un tir de préparation, puis ce sera la charge sur le bataillon de vétérans placés dans l’axe du pont par Von Patoche.
Dopés par la « furia franscese », ils démontent sans coup férir les autrichiens (8 pertes sur 10 possibles !)… Ils poursuivent et détruisent le bataillon vaincu. « Esprit de corps » plus « charge Mouton » plus dés de malade : le combo infernal pour les pauvres autrichiens…
Mais rien n’est joué et la menace autrichienne reste forte : Von Patoche faisant converger en tenaille à marche forcée 2 régiments par les cotés du pont.
Grâce à une carte d’activation heureuse, le 2ème bataillon de léger, qui a débouché du pont dans le mouvement de la charge victorieuse du 1er bataillon, et fait une roue à gauche, charge lui aussi le régiment qui lui fait face! Grâce à l’esprit de corps (et un jet de 5), les 2 fatigues accumulées s’effacent. La charge est là aussi victorieuse, les autrichiens avec leur fatigue sont enfoncés par les carabiniers et les chasseurs !
Dans leur fuite ils vont croiser le 2ème bataillon du régiment démoralisé, réduit puis mis en déroute par le feu de l’artillerie et des voltigeurs.
50% de l’armée étant détruite, le reste des troupes autrichiennes doit tester la déroute : Le bataillon qui arrivait, bien fatigué à droite du pont déroute, un autre reste retranché en bordure de la ville et un dernier va choisir de se replier après avoir infligé des pertes sensibles au tir à l’artillerie française, qui finit réduite et à une figurine (plus le capitaine) de la déroute!
Décompte campagne:En 7 tours (1 point pour les bleus et 3 pour les blancs) la ville est prise (8 points pour les bleus). Pour les pertes : 1 batterie plus 3 bataillons détruits = 8 points pour les bleus, la batterie française réduite (1 points pour les blancs). Victoire de 17 – 4 : + 13 points pour les bleus. Lors du premier épisode, les bleus avaient gagné à +3 points. Sur la campgne, on est à + 16 pts.
En décompte LH classique c’est une victoire majeure : + de 450 pts d’écart et plus de 75% des troupes encore sur table pour les français.
En résumé:La chance au bon moment (+ la « charge de Mouton »), l’esprit de corps de l’infanterie légère française, les bons dés sur les tirs d’artillerie et des voltigeurs à partir du 2ème tour, la carte d’activation pour la 2ème charge ont fait la différence. Le mouvement des autrichiens étaient à `2 doigts de réussir, et vu l’embouteillage sur le pont, la situation des français auraient été catastrophique. Les hussards, ne peuvent pas agir sur une partie en 8 tours car les escadrons français ne peuvent s’aligner, ils font de la figuration et contribuent au bouchon sur le pont !!
Du suspense sur une belle table construite à 2 (merci à Patrice pour le pont et la porte). Et maintenant que la maitrise de la règle est bonne, ça déroule (partie en 4h discussion et bières incluses)!
J’attends la vidéo de Patrice avec impatience !