Avec l’Ami Von Patoche, nous avons poursuivi notre affrontement en 3 actes en utilisant l’excellente suite scénaristique de Karl-Gustav.
Pour cette dernière rencontre, les Autrichiens sont retranchés dans les collines pour empêcher l’avancée française vers Landshut.
L’Ordre de Bataille est équilibré :
Côté Autrichien :1 première brigade d’infanterie :
1 régiment à 2 bataillons
1 à 3 bataillons
1 batterie à 2 pièces de #6
Une petite brigade d’éclairage :
1 bataillon de Grenzer, que Von Patoche a décidé de déployer en 2 demi-bataillons
1 régiment de Hussards
Côté français :1 brigade d’infanterie composée de 2 régiments d’infanterie légère à 3 bataillons,
1 batterie de 2 pièces de #6
1 brigade de cavalerie à 2 régiments de chasseurs (3 escadrons chacun)
Les français ont détaché tous les voltigeurs de chaque bataillon pour constituer 2 troupes indépendantes de 12 unités.
Les Français doivent attaquer, et se lancent résolument à l’assaut des collines couronnées de fiers soldats autrichiens. Les cavaleries sont placées à des ailes opposées et font donc peser une menace sur l’infanterie qui leur fait face sans réel risque de contre-charge.
Face aux cavaliers autrichiens, les français se mettent en ligne dès le 2ème tour: pour avoir la chance de tirer plusieurs fois mais aussi pour limiter les conséquences du feu de l’artillerie adverse. Protégés par le ruisseau qui désorganiserait toute charge avant contact, ils vont délivrer quelques feux. Tactique payante, d’autant que les autrichiens finissent par présenter un flanc (mais nous en reparlerons plus tard…).
A l’autre bout du champ de bataille, face aux chasseurs français, les 2 gros bataillons autrichiens passent en carré dès le 1er tour car les cavaliers avançaient à toute vitesse vers leur ligne. Du coup ces deux bataillons ne feront plus rien de la bataille, tétanisés par le risque que feront peser les 2 régiments de chasseurs sur cette aile. Cela coûtera quelques pertes françaises sur les premiers escadrons en fourrageur.
C’est donc au centre que tout se joue : les français avancent résolument, un peu embêtés par leurs rideaux de voltigeurs qui protègent le gros des bataillons du tir de l’artillerie ou des fusiliers blancs de son Altesse Impériale François Joseph. Cela désunit un peu l’ordonnancement régimentaire… Un bataillon emporté par son élan de trouve même un peu isolé…
Dès le 3ème tour, ce bataillon en ordre serré charge, grenadiers en tête, les grenzers qui fuient. Il contacte le bataillon placé derrière. Dans le furieux corps à corps qui suit, malgré la position surélevée, les autrichiens plient, fuient et sont rattrapés par les fiers français, qui ont pu bénéficier à plein de "l’esprit de corps" et de la puissance du premier rang de grenadiers ! Ce combat c’est bien déroulé pour les français car un feux du 2ème bataillon du même régiment avait fait fuir les hussards autrichiens qui avaient l’ordre de charger ces fantassins avancés à découvert.
Mais l’initiative a été française, les hussards présentant un flanc à 15 tirs français, perte automatique et test raté entraiant la fuite des hussards et une diminution très sensible de la pression sur ce flanc pour les français… Hourra ou Scheisse (selon le camp !)
Au centre gauche (vu côté français), les voltigeurs et grenzers se font face et sont prêts à se charger …pour désorganiser la ligne bleue ou enfoncer un coin dans la ligne blanche et pourquoi pas prendre de revers les carrés autrichiens. Cela libèrerait la place pour une charge d’un des régiments de chasseurs sur un bataillon du 2ème régiment germanophone.
Là encore, le 3ème tour est funeste pour les autrichiens : pas de chance pour Von Patoche car les Grenzer n’ont pas bougé, et ont pris la charge des voltigeurs français dans le buffet. Les dés ont fait le reste, le demi bataillon, fuit et se fait prestement rattraper …
Les 2 tours suivants, entre fuite et test raté, le dispositif autrichien s’est rapidement décomposé. Von Patoche à faire rétrograder en ordre ses deux carrés, mais au centre, les feux ajustés et des charges de dos ont emporté encore 1 bataillon et les grenzers.
Bref à la fin du 5ème tour, toute résistance avait cessé.
La furia francesce a tout emporté ! vive l’Empereur !
Résultats:Sur cet engagement, victoire décisive des français qui perdent quelques compagnies d'infanterie (2 bataillons réduits) alors que 2 bataillons autrichiens ont ét détruits, les grenzers, l'artillerie sont en déroute, la cavalerie a fuit...
Sur la mini-campagne, les français l’emportent par 3 fois, et cumulent plus de 10 points d’avance. Du coup, Aspern-Essling aurait pu mieux se passer… mais c'est une autre histoire!
Commentaires :Encore une belle partie, de plus en plus fluide. Jouer avec Patrice est un vrai honneur et un bonheur à chaque fois renouvelé : belles figs, bon esprit : que demander de plus ! Même quand les dés pourris s’accumulent pas de mauvais esprit, ça râle un chouïa… mais y’ a de quoi , moi j’enverrai valsé quelques dés dans le décor!!
Contrairement aux parties précédentes l’artillerie n’a pas été déterminante, d’un côté comme de l’autre quelques pertes mais pas de saignée fatale.
Honnêtement, cette fois-ci pas de point de règle mal digéré. Un conseil bien se mettre d’accord sur l’impact des décors avant le début de bataille et de déploiement…
En ce we de Fête Nationale, la Grande Armée a fait le job ! Vive l’Empereur !