Alors que la bataille d’Austerlitz commençait, Le général de Division, Urial de Rocroi, ancien membre de la petite noblesse, ayant embrassé la cause de la révolution dès la première heure, se trouvait avec ses troupes à une dizaine de kilomètre de la bataille, protégeant les flancs de l’armée de l’empereur.
Prenant sa longue vue, il vit les troupes du général Oliver von Kattoir, les immenses bataillons de la ligne autrichienne, flanqué par deux demi régiment de glenzer, marchait au son du tambour.
Sur le flanc gauche français se trouvait la batterie ennemie, des canons de 6, qui préparait déjà leur salve.
Mais aucun signe de la cavalerie adverse, pourtant les éclaireurs de l’armée française, les avaient vues, lors de l’avancée des troupes autrichiennes.
Gardant sa propre cavalerie en réserve, Urial avait déjà choisi son champ de bataille, une belle plaine, parsemé de bosquet et de champs, aux limites d’un village au nom imprononçable.
Utilisant des vieux murets pour y placer sa batterie d’artillerie, avec un bataillon d’infanterie de ligne, conscrit dont il n’était pas sûr de la bonne tenue sous le feu. Ces derniers serviraient de réserve et protègeraient les canons français.
A gauche de la batterie, Urial y avait placer ses vétérans de la ligne, ne sachant pas ou la cavalerie ennemie allait apparaitre, au centre du dispositif, et de son plan, le général français avait placé son bataillon d’infanterie légère, dur a brisé et impatient de charger la ligne adverse.
Et le dernier bataillon sur la droite des légers, pour protéger leur flanc, un dernier bataillon de conscrit, qui était le dernier bataillon sous le commandement du général Urial.
Le plan du général français était simple, briser les flancs de l’armée ennemie, en faisant fuir les glenzers, et de prendre en tenaille la ligne adverse.
La seule inconnue dans ce plan, était la cavalerie adverse, composé de hussard hongrois.
Le soleil se levait sur la plaine, les fumeroles du rosé, laissait une mince brume sur le champ de bataille.
Les tambours commencèrent a jouer, et les glenzer furent les premiers a avancé, ouvrant le feu, mais ne faisant que de la fumé, les voltigeurs avancèrent a leur tour et tirèrent sans faire de dommage a la ligne adverse.
Les canons tonnèrent des deux côtés, l’infanterie avança bravement sous les boulets, et chacun des camps, ne voulait pas lâcher un pouce de terrain. La cavalerie hongroise entra sur le champ de bataille, suivi de prêt par la réserve française composé du 9eme hussard.
Au centre, l’armée française se regroupait en vue de l’assaut, tandis que les voltigeurs, protégeait leurs frères d’armes en empêchant l’armée ennemi de les prendre pour cible.
Le premier choc fut initié par la cavalerie française, qui chargea les glenzer sur le flanc droit, qui fuir sans demander leur reste, et la cavalerie française se trouvait nez a nez avec les hussards hongrois, qui était désorganisé, ayant voulu charger mais s’était empêtré dans le bataillon de glenzer.
Impétueux, le colonel de la 9eme voulu retenir ses hommes, mais échoua lamentablement et les hussards français chargèrent leur pendant hongrois.
Le combat fut incertain, mais la victoire fu acquise par les hongrois, les hussards français réussirent à faire une retraire en bonne ordre, mais les deux régiments de cavalerie furent énormément désorganisés, mettant en péril leur rôle sur le champ de bataille.
Au centre, 720 hommes de l’infanterie légère, chargèrent 1470 soldats autrichiens. Les fusiliers prirent peur, et le combat ne fut pas une immense débâcle que grâce au sacrifice de la compagnie de grenadiers, qui tuèrent 240 soldats ennemis.
Les légers fuirent le combat, mais réussi a ne pas complètement débandé, se reformant, prêt des voltigeurs, mais les conscrits sur le flanc droit des légers fuirent, en voyant les légers, la fierté de l’armée s’écraser sur les troupes autrichiennes.
Les voltigeurs et les canons français continuèrent a tiré sur la ligne ennemi, et l’un de ses bataillons, affaibli et anxieux par la charge furieuse des légers français, choisi de partir sous le feu constant français.
Sur le flanc droit les deux régiments de cavalerie, toujours prête a en découdre se reformèrent et sous le bruit assourdissant des sabots de leur chevaux, se lancèrent l’une contre l’autre, on dit que leur bruit de fracas lors de leur rencontre s’entendit a des kilomètres de là. Après un combat titanesque, qui aurait fait passer les récits d’Homère pour des comptines d’enfant, les hussards français se rendirent maitre du champ de bataille, faisant fuir leur homologue hongrois, qui, il est vrai ne fut pas moins féroce, mais seulement en sous nombre.
Assoiffés de sang, les Hussards français les poursuivirent, s’enfonçant dangereusement derrière les lignes adverses, mais la messe était dite.
Seul un bataillon, amoindri d’autrichien restait sur le champ de bataille, tenant la ligne pour permettre à leur faire en déroute de ne pas être rattrapé.
Le général Urial sonna l’arrêt des hostilités, laissant partir le dernier bataillon ennemi avec son drapeau, pour honorer leur bravoure.
C’était une victoire majeure, seul un bataillon avait fui du côté français, alors que quasiment toute l’armée austro-hongroise avait fui, Urial avait gagné, et les flancs de la grande armée était sauf…