Quelque part en Autriche en 1809… il y a une quinzaine de jour. Le temps que les estafettes puissent rendre compte à leur commandement ce récit de la bataille :
Une brigade française d’infanterie épaulée par une batterie à pied de 6# tombe sur une brigade autrichienne.
Cette dernière a pris position sur la colline avec son artillerie menaçant la pleine et l’infanterie française.
Le Général de Brigade français, KULMY, décide de couvrir son flanc droit par sa batterie. Sa brigade d’infanterie occupant le centre et son flanc gauche.
Le Général de Brigade autrichien, Von DOMUS, a déployé ses régiments à 3 bataillons de part et d’autre de la colline. Les deux régiments s’avançant lentement mais sûrement des lignes françaises. Son flanc gauche se fait pilonner par l’artillerie française. Malgré de lourdes pertes, il résiste vaillamment jusqu’à ce que l’artillerie française diminue la cadence pour aller recharger en munition.
Pendant ce temps les bataillons français avec enthousiasme et entrain, s’élancent à pas cadencé, au-delà des champs. L’artillerie autrichienne infligeant des pertes aux bataillons du centre mais pas suffisamment pour les faire craquer. Sur le flanc droit autrichien, les bataillons avancent et réussissent à charger mais ayant trop forcer sur allure se retrouvent à bout de force, mais réussissent quand même à faire fuir un bataillon.
Les deux autres bataillons français, à portée de fusils, bien que l’ennemi soit proche réussissent à tenir leur position temps bien que mal. Seul un bataillon français étrillé lors du dernier combat à la baïonnette ne parvint pas à se rallier et prend le chemin du campement français.
Dans un esprit revanchard les deux autres bataillons français mirent les bataillons autrichiens à mal…
Sur le flanc gauche autrichien pendant ce temps, un bataillon cède finalement face à l’artillerie et prend le chemin du campement tout en étant affaibli. Quant à son centre, l’artillerie bien que vaillante subi l’assaut sur son flanc d’un bataillon français tandis qu’un autre réussit à mettre en déroute en faisant des prisonniers. L’aile complète gauche autrichienne voyant les troupes amies souffrir, le général de Brigade Von DOMUS décide de se retirer laissant la colline aux français !
Victoire totale Française !!! Vive l’Empereur !!!