Une bataille à distance, le retour de la vengeance !
Mes chers Grognards, après une première tatane virtuelle la semaine dernière, Patrice et moi avons remis cela. Cette fois-ci, la table et les armées étaient les siennes. Un support vidéo bien plus performant que lors de notre première bataille à distance.
Avril 1809, dans les plaines de Bavière, l’Autriche a décidé de passer à l’offensive. Une division française, en flanc garde du gros des forces françaises, rencontre une division de l’Archiduc Charles.
Herr Général Von Patoch a déployé un régiment à 3 bataillons (2 réguliers à presque 1000 hommes chacun et un bataillon de Landwehr), soutenus par une brigade de cavalerie composée d’un régiment de dragons rugueux, et 2 escadrons de hussards hongrois. Le tout bénéficie de l’appui d’une batterie composée de pièces de #6 et d’obusiers de #7.
En face, le général Chabrier aligne une brigade d’infanterie avec un régiment à 3 bataillons de ligne (un régulier et 2 conscrits), et un régiment légers à 1 bataillon. Un batterie à pied de 2pièces de #6 complète la brigade. Une brigade de cavalerie avec un régiment de dragons à 3 escadrons et une batterie à cheval de #6 complète le dispositif français.
Les troupes se rencontrent dans une plaine assez ouverte , au centre du champ de bataille, 2 grosses fermes. Un bois partage les zones de déploiement des français et des autrichiens.
D’entrée l’aille droite française avec le régiment à 3 bataillons et la cavalerie avec son artillerie attelée, avancent vite vers les 2 fermes avec l’intention de s’y installer. En face, les dragons autrichiens s’avancent pour faire peser une menace sur ce déploiement. Au centre et à droite, les gros bataillons autrichiens avancent doucement, couvert par les hussards hongrois qui virevoltent à l’avant. L’artillerie autrichienne, attelée s’avancent pour trouver essayer de prendre l’infanterie française en enfilade avant qu’elle ne puisse rejoindre les fermes.
L’artillerie à pied française, face au gros bataillons, les hussards et l’artillerie autrichienne, va contrecarrer ce plan, en faisant exploser les hussards trop impétueux en 2 tours de feux bien ciblés (avec le supports de l’infanterie légère) et surtout en démontant par un tir bien ajusté le train des obusiers. Les hussards ont cependant obligé l’infanterie légère française à passer (sans coup férir) au carré, retardant une attaque sur ce flanc.
Sur la droite française, cela se passe moins bien, les dragons emportés par leur élan, chargent un peu tôt leurs homologues autrichiens et échouent à moins d’un pas. Sauvés momentanément par un bois qui gêne le déploiement et la charge des autrichiens, ils seront néanmoins battus le tour suivant. Ayant tenus au moral, ils tentent une retraite en bon ordre mais se font poursuivre et détruire par les autrichiens qui prennent l’ascendant sur ce flanc.
Heureusement, l’infanterie française a pu s’installer fermement dans les 2 fermes, et commence un feu nourri et régulier sur les troupes qui s’avancent. Comme par ailleurs, l’artillerie à pied a mis en déroute la dernière pièce autrichienne, pas de possibilité de déloger par un bombardement l’infanterie française. Les gros bataillons autrichiens tentent donc le tout pour le tout en chargeant ensemble la première ferme tenue par un bataillon d’infanterie régulière. L’échec est cuisant, les 2 bataillons sont repoussés avec pertes, entraînant dans leur retraite la landwehr bien abîmée par les feux reçus depuis le début des engagements.
La charge des dragons sur l’artillerie à cheval qui tirait en enfilade sur cette Landwehr ne changera rien. Empêtrés dans les pièces abandonnées par leur servants, les dragons vont commencer à prendre les feux de l’infanterie dans la ferme et ne pourront déborder le dispositif français.
Bloqués sur leur gauche, les autrichiens rétrogradent donc en désordre à droite, sous la menace de 2 bataillons français qui avancent résolument en colonne d’attaque. La nuit met fin au combat après 6 tours de jeu.
Au global, les autrichiens perdent toute leur artillerie, et un régiment de Hussards. A la fin des combats, seul leurs dragons sont en état de se battre, l’infanterie est totalement en fuite, très fatiguée, et lourdement désorganisée. De leur côté, les français ont perdu un régiment de dragons ; les servants de la cavalerie à cheval, ralliés reviennent vers leur pièce, et toute l’infanterie est en état de combattre, l’artillerie à pied rechargée et en position pour appuyer l’avance.
Les français ont vaincu petitement et dans la douleur…
On a testé les bâtiments. Il faut une vraie bonne préparation d’artillerie si on veut déloger une troupe installée. C’est historique ! Encore une fois LH démontre une jouabilité et une historicité que plein de critiques valident depuis des mois. Avec Patrice, on va remettre ça !
Point clé pour réussir une partie à distance :
- De la vidéo qui tient la route en termes de batterie, et un support facile : on a fait du face time à chaque fois ca marche bien, c’est stable et les optiques d’Apple sont vraiment bonnes.
- Pour la prochaine, j’envisage un facetime pour le mouvement et les échanges , et une caméra en statique via skype, pour libérer celui qui reçoit des contraintes d’intendance.
- D’ailleurs, c’est peut-être celui qui ne bouge pas les armées, qui pourrait gérer les cartes et les jets de dés.
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A bientôt les Grognards LH,
Vive l’Empereur !