Pendant l'hiver 1809, un peu partout en Espagne, les armées de l'Empereur affrontent les espagnols, les anglais et leurs alliés portugais.
Nous sommes à la frontière portugaise, une division anglaise et une division française se font face. Leur objectif prendre les deux ponts afin de permettre aux corps principaux de passer.
Du coté français, le Général Frédéric Fuxéen met en ligne 2 régiments de chasseurs à 3 escadrons, une batterie de 2 pièces de #6 , 2 régiments d'infanterie à 3 bataillons chacun.
De son côté, le Général Ralph Catbright aligne un régiment de dragons léger et un régiment de hussard à 3 escadrons, 1 batterie de 2 pièces de #6 séparées , 5 régiments de ligne (réparti en 2 brigades) et quelques compagnies de rifles du 60th.
Les anglais décident opportunément d'une reconnaissance qui leur permet de passer un pont et de placer leur cavalerie en position idéale pour charger les français dès l'entame de la bataille.
Le sort leur est favorable puisqu'ils sont les premiers à s'engager avant même que les voltigeurs aient le temps d'ajuster une volée. Ce premier choc est violent, il emporte le régiment de chasseur percuté. Là encore toutes les tartines sont tombées du bon coté (9 pertes sur 10 possible pour les pauvres cavalier francais!). Les anglais laissent un escadron dans le combat, mais le système français est déséquilibré.
Les français gardent la niaque et ne se démontent pas pour autant: cavalerie et infanterie avancent vers le second pont. Une charge un peu trop en avance des chasseurs va rebondir sur la ligne anglaise qui du coup tient le second pont. Faute de chance, dans leur fuite les chasseurs français emporteront un régiment de ligne régulier tout frais qui perd ses nerfs.
Sur ce coté là, les français ne pourront pas passer, d'autant que pour faire face de l'autre coté à la traversée du second régiment de cavalerie anglaise, le général français réoriente son dispositif et va rester en position défensive.
Malheureusement, ses régiments de conscrit et de levée répondent mal aux ordres et la charge des dragons légers va creuser leurs rangs emportant la décision, l'ensemble du régiment étant soit détruit (rattrapé après fuite suite à la perte du corps à corps), soit en fuite hors de la table... L'infanterie anglaise commence à traverser en bon ordre le pont pour s'aligner face au débris de la division française.
En 4 petits tours, histoire de faire mentir Wellington, c'est la cavalerie anglaise, impétueuse, a fait la différence, bien aidée par le sort et des régiments d'infanterie français trop inexpérimentés pour faire face.
La victoire anglaise est majeure, seuls la batterie française et 2 bataillons d'infanterie échappent à la fuite ou la destruction... coté anglais , perte de 2 escadrons au corps à corps et quelques compagnies couchées par le tir de l'artillerie.
Bon il faut quand même ajouter:
1) Nous nous sommes planté quand on a joué les chasseurs français en fourrageurs. Nous avons considéré que c'étaient des escadrons et ils ont chargé et se sont fait chargés, alors que c'est l'unité mère qui aurait dû le faire. Sur la première charge anglaise, cela aurait pu changer la donne. pour l'attaque française sur la ligne anglaise seuls les fourrageurs ont contacté et ont perdu, on aurait du faire une charge ratée, puis envoyer la foudre sur ce régiment désorganisée à courte portée...
2) La batterie française n'aurait pas pu avoir 2 angles de feu (c'est à dire que les 2 pièces doivent faire la roue ensemble et pas séparément): quelques anglais seraient encore debout....
Bref, on a joué la reconnaissance (avant le tutoriel de Jérôme) et c'était bien. On a fait quelques exploitation (tir d'artillerie anglais notamment) qui ont précipité la fuite des français.
On aime LH et on va continuer YEEEEPEEEE!