Rapport au Général de division Jérôme, commandant la division de réserve de cavalerie, de la prise de la poudrière de Porto
Mon général,
Comme ordonné par votre Excellence le matin de ce samedi, j'ai rejoins la brigade du Général Dorchy pour me mettre à ses ordres avec mon régiment de cuirrassiers.
Devant la supériorité numérique des troupes anglo-portugaise, nous decidames de concentrer nos forces sur notre flanc gauche pendant que nos artilleurs couvriraient notre flanc droit.
Les godons tenaient solidement la poudrière qu'ils avaient fortifiées.
Une brigade de leurs légers tenait l'espace entre la poudrière et un bois.
Ce bataillon s'était déployé en tirailleurs.
Avec le général Dorchy, nous decidames de porter rapidement mon régiment sur ce bataillon pour ouvrir la voie au colonnes de son infanterie.
Je lança alors au trot mes escadrons vers les légers anglais qui commencèrent à reculer tout en tiraillant sur nous.
Nous distancions alors notre infanterie qui ne pouvait suivre notre course.
Ce mouvement laissa ouvert notre flanc droit face aux défenseurs de la poudrière, à savoir un bataillon de ligne anglais et un de valeureux highlanders, qui ouvrirent sur nous un feu d'enfer.
L'équivalent de 2 de mes compagnies furent ainsi balayés.
Mais mes braves cavaliers soutinrent le choc et accélèrerent le mouvement jusqu'au galop.
Mes gros talons pietineairent alors les légers dont nous primes un drapeau. Emportés par notre élan et malgré le désordre apparu dans nos rangs, je décidais de pousser la charge sur une troupe de tuniques rouges qui se formait en carré.
Nous apprimes plus tard qu'il s'agissait d'un bataillon de guards.
Mais ces vils godons, dignes à eux mêmes, firent sortir d'une de leur ambulance de campagne une troupe de vivandieres qui apostrophairent mes braves cavaliers.
Il ne leur en fallu pas plus pour galoper sus à cette nouvelle " menace" qui maintenant panse nos plaies.
Mais voyant cela, les guards par 3 fois déchargeairent leurs mousquets sur nous.
A la 3ème salve, mes cuirrassiers eurent un mouvement de recul. Mais je les repris rapidement en main et par un prompte à droite, je les reformais.
Mais pendant ce temps, le général Dorchy avait poussé en avant ses bataillons qui par une fougue sans égale étaient montés à l'assaut de la poudrière emportant tout dans leur élan.
Ce mouvement de nos troupes ayant entraîné le recul des highlanders, ces derniers présentaient alors l'arrière de leur formation à nos sabres.
J'ordonnai alors sans plus attendre une nouvelle charge sur ces porteurs de jupes qui prirent leur jambes à leurs coup mais pas assez rapidement pour nous empêcher de capturer un nouveau drapeau.
Le porteur de ce message vous apporte ces trophées.
Nul doute que notre Empreur sera content.