Pour cette bataille il ne faut pas oublier les contraintes des français. C'est une véritable prise de risque.
Le plus difficile ne semble pas de mettre pied sur la rive autrichienne du Danube mais bien d'y rester.
Topographiquement c'est un "U", une sorte de cuvette d'environ 2km de large où il faut déployer une armées de plusieurs dizaines de milliers de soldats avec comme unique sortie les rares ponts (faut pas être pressé pour traverser, surtout si c'est la cohue) qui limite grandement les possibilités de manœuvres et met les troupes à la merci de la nombreuse artillerie autrichienne. C'est donc un combat "dos au mur" qui laisse peu d'alternatives de débordement. Alors que les autrichiens plus nombreux peuvent s’étendre et mieux gérer en profondeur les retraites ou renforts.
Les ponts : Le second jour (le 22 je crois) c'est la mouise, ruptures en masse, impossible de soutenir les troupes sur le front (dont l'artillerie et la pénurie de munitions).
donc, ligne de communication (ponts vers Lobeau), espace très restreint, et manque d'artillerie/munitions sont des causes majeurs du problème des français face à des autrichiens plus nombreux, dont la qualité des troupes a augmenté, avec plus de canons ce qui donne une bataille frontale sanglante.
Pour avoir joué cette bataille à deux reprises (avec "Grande Armée" en 1809, puis avec "Blücher") au niveau "stratégique" c'est un véritable challenge pour le français.
Voir ci-dessous ce que j'en avais tiré lors de mes parties (surtout comme Napo lors de la partie Blücher) :
Aspern Essling par le Marius.
Pour un scénario, il faudrait presque "imposer" au français de pouvoir retraiter par les ponts en fin de partie. S'il n'y arrive pas il devrait alors céder des figurines et son Napo au camp autrichien. Ainsi, il serait dans la même situation que napo et réfléchirait avant de faire une manœuvre improbable trop loufoque au risque de se faire capturer une partie de son armée à la fin de la bataille si la dite manœuvre échoue.
Voilou, si ça peut t'aider à faire avancer légèrement le schmilblick.